XVI.IV.MMXIII
Il n'y a vraiment plus rien à dire.
le jour encore se lève, signature tacite d'une nouvelle trêve, en attendant la nuit, j’oublie la vie, qu'y a t-il encore pour nous leurrer dans cette lancinante insomnie, prostitutions de paradis, chassez le naturel il revient te faire la peau, l'hésitation est mortelle et la pensée positive aberrée, si la clameur s'éveille les moutons se dénombrent en troupeaux et qu'importe les homélies, tout se finit, épitaphe, absinthe et naphtaline, de la compassion pour lexomil, des tonnes de caisses, e-commerce de détresse, insidieuse morale humaine, on ne récolte jamais ce que l'on sème, s'il est plus que probable que la mort me saille, pourquoi ne pas mariner là raille que vaille, sans lâcher la barre, immobile tu t’égare, mais figes l'instant, le lieu pas le temps, emprunt de l'insaisissable légèreté de ne pas être, toute cette merde semée pour un narcissisme décalé, rien appris rien à prendre, summum de l'autosuffisance, passager de l'ignorance, je chie sur mes propres doléances, vers solitaire et transit funéraire, j'attend.