Tango sans Cash
Mouais ça pue
C'est noir
C'est triste
Comme un dimanche soir
Sur les boulevards
L'ombre d'un dark Christ
Sur la peau qui évolue
Le feu sur la piste
Le plein de haine dans les rues
Excès excès toujours arriver dans les délais
Hors piste âme triste
Mais pas d'économies dans le vice
Palpite pompe malhabile jusqu'à l'explosion
Accumulation, introversion, inondations
Reste à hurler dans ta tête
Tu as de l'eau dans les poumons
Le mal est fait, le mâle est laid
Sombre et anarchique
Arrêt
Du vent, j'ai besoin de vent dans ma tête
De passer par les oubliettes
Sombre idiot
Absurde escroc
Inutile de te graver la peau
Arrache la et ronge toi les os
Jamais plus disait le corbeau
Le coeur moqueur,
L'écume au bord de l'horreur
Même pas joueur
Mais y met toute son ardeur
Haut de coeur, haut de coeur
Le mâle est un violeur
Menteur paranoïaque
Humeur psychopathe
Rengaine de haine
De la lave dans les veines
Prends garde à la douleur qui se réveille
Ses maux font des merveilles
Même si rien ne bouge
Le fossé s'étend
Quand ton coeur verra rouge
Je giclerai comme un gland
Obscène, de l'eau dans ma haine
Pour diluer le fiel
Cette sensation étrange
Qui me ronge me dérange
Obscure, obscène, me rature, m'obscède
De Dr rire à Mr bad
Je t 'emmène du rire aux larmes
À t'en flinguer une colonie de cafard
Qu'on me coupe la tête
Cette bête est obsolète
Obstinée et déréglée
Trop de choses imaginées
Du pue dans les hémisphères
Tu n'es plus que colère
Ton 7eme vice
Toujours au bord du précipice
De guerre las
Quand plus rien ne se tasse
C'est avoir les poings serrés
Mais genoux à terre
Les dents acérées
Plantés dans l'éphémère
Je hais ma vie
J'adore mes nuits
Dans l'infinie
Je rêve d'oubli
Je hais cette partie de moi gerbante à se pendre émotion méprisable faiblesse évitable que revienne le gel la pluie et ma haine sous le heaume plus de visage que la ferveur de ma rage
Songé en elle mièvre utopie te ramène vers sombre folie coeur malvoyants ne cherche que peine pour rester vivant illusion d'existence d'une âme morte née enterrée putréfiée armure lacérée
Retour au gel
Et le mur se rapproche
L'humour est la poésie du désespoir
Sentiments anarchique entraîne vie chaotique
Sentiments archaïques entraîne vie colérique
Suis éventré.... coeur lacéré
tu sais que tu me touche me plait
J'ai craqué ma jalousie me tue ta présence elle me guéri
Se fracasser comme un pilier de comptoir
Contre un pilier le cauchemar terminé
Sobriété lâche moi laisse moi couler
Au fond de cette bouteille de plein pied
Lâché à nouveau abandonné
Pieds et poings liés sans respirer
Mais je ne sais que me taire
Sans haine et sans peur
Sans joie et sans pleure
D'un commun immortel
Ne plus chercher à plaire
Exploser les hémisphères
Naufragé cherche guerre
Pour que paix ne puisse se faire
Statue de square se prend pour une star
La goutte désespoir tâche son oeil d'ivoire
Pourtant ce n'est que merde d'oiseau
Ta beauté n'est que pipeau
Comme un levé du jour
Les fantômes se font chier
Font un petit tour
Et rapplique à la nuit tombée
La joie de vivre en errance
Ou l'oubli en toute conscience
Mon coeur balance
Absurde délivrance
Tu vivra au bout ta pénitence
Ça glisse dans mes mirages
M'en sortir c'est terre lune à la nage
Pour tout pourrir j'ai pris de la marge
Enfin
La première goutte
Viens de tomber
La pluie de nouveau
Et le retour des chemins boueux
Commissures deridées
Enfin se laver
Sens unique il me faut de la simplicité
Je ne sais où la trouver
Que l'air est froid comme cette mort qui me colle aux doigts
Déjà tu n'est plus là
Restera ta voix qui résonne en moi ?
Inutile tu es
Dinosaure écorché
Tu vas devoir clore cet aparté
Et ta vie à nouveau respirer
Car le bien ne fais jamais que passer
Car c'est bien tristesse que tu as épousé
Toujours à attendre la pluie pour te laver
Ouvre les yeux elle ne fait que tomber