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17 février 2012

1er cercle : battement de coeur d'un orang-outan dans l'estomac de la hyenne...

Brumes d’hiver, terres gelées, morsure salutaire que de sentir l’air entrer, la musique reste douce dans cette contrée abandonnée, trop de barrières érigées contre toutes les plus belles volontés, œillères démesurées pour décaler la réalité, souffle déchiré, voyageur paumé, épuisé, si j’aurais su t’aimer ? Je ne suis que chien de misère enragé, peut-être aurais-je connu fidélité et ta main ne pas arracher, mais rien d’autre à exprimer, que coup de crocs et faim de décharné, pas de place pour moi non, ni debout ni à genou, pas de caresse sur moi non, que des pluies de coups, pas de putain de paradis pour les incompris, pas d’autre dans le lit, pas de sentiments inédits, que des mots pour rien, puisque je vous maudit, je crache sur ces liens, qui ne vous fait pas plus humains que les découvreurs de monde et leur bite à la main pour rendre plus beau l’immonde en effaçant le cauchemar païen. Tu me dis chelou, mais pour cela aurait-il fallu que tu cherche encore un peu, ou au moins que tu entrouvre les yeux, peut-être aurais-tu vu pearl-harbor ou les monts de l’Olympe, je ne te demanderai pas d’amour, juste un peu plus de lendemain, sans rien en retour que tes mots d’humour et tes volutes de parfums, il ne me reste que mes discours se fracassant sur les rivages, puisque tu as fermée les yeux, j’effacerai ton visage.

 

Trma

 

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17 février 2012

2ème degrés : Dies Irae

Qui comprendra enfin, combien de lueurs, de chemins, combien de fantômes, d’horizons lointains, exécutions pathétiques cérébrales, si amour n’est surtout pas, haine me plante là à l’ombre d’un toi qui me révèle a l’horreur encore une fois.
Quand Solo et Saez ne sont plus assez noir, quand même solitude m’abandonne de désespoir, mais putain qui tiens encore cette foutue barre, un relent de sagesse d’un pilier de comptoir, lyrique ivresse de la morsure d’un regard, OPA culturelle distillée en suppositoire, quand plus rien ne vient calmer la déferlante de questions dérisoires, immersion salvatrice, horizons noirs, ne reste t-il que la crasse pour me tenir debout ?, putain chaque larme versée quand j’émerge trop déçu de me réveiller encore ici. Usé, blasé, plus rien à enterrer, plus personne à tuer, quelques centimètres carrés de chair à martyriser, sur lesquels encore graver le grand livre des désirs éparpillés sur le joli bitume bien ciré, même s’ils ne sont que soupirs consumés, égarés dans la sphère disparue nécrosée des résolutions éplorées. Contre existence, le summum de la souffrance serait de la vivre sans délivrance, digérer chaque regret en faire sa belle aimée, finir par l’épouser et se pendre au chagrin pour en faire pénitence, s’oublier dans l’oublie, s’effacer dans un silence dernier cri, brouillon d’existence, l’encre a coulée sur le carnet de mes belles pensées, pétrifiées, séchées, le cancer gagne du terrain par capillarité, aucuns maux ne sauraient y échapper, fuyez ventre à terre avant que l’écume ne vienne à nouveau dégazer, submergé, soulagé, l’eau salée mélangée à la mer des tarés, ratés et des paumés, cadavres récifs coraux, linceul d’un renouveau, mort-né, aiguilles à tricoter, papillon tatoué sur le poignet et idées bien arrêtées, si ce monde est sérieux ? Bien sur qu’il l’est, que croyais-tu encore changer, moi aussi j’ai prié, j’ai rêvé, que tout s’arrête, mais il n’y a personne à l’écoute, ils sont tous sur face book, Dieu bien éclairé des ego dissociés et des queues délaissées par des chattes que trop bien léchées. Pas de pluie de grâce, pas de regret qui s’efface, de grandes phrases volubiles au tableau des anonymes, que de belles morales inspirées et d’incultes vérités, pas de larmes sur mon épaule, de sourire apaisé, pas de visage rayonnant ni de souffle coupé à chaque regard, seul le délire obsédant et un cœur hagard, l’herbe aidant je rallume le noir, non pas qu’il soit excitant mais fortement vibratoire, salut de la folie, royaume de cet esprit dérangé tel un hôpital psychiatrique aux cellules synapses. Céphalées métronomes, l’ego qui s’immole, vestiges d’os et de vices, de cervelles entre les cuisses, perles aux pupilles, plaines de sables et cimetières arides, quand le dégoût de la vie n’a d’égal que celui de la folie, horizons peint pour futur qui déteint, je n’aime que personne et personne ne me le rend bien, alors fuir l’automne pour sourire à l’hiver qui revient, sirènes aphones et bougie qui s’éteint, ne reste t-il en moi de l’homme qu’une peau de chagrin, noyau putride et gouffre rétinien, ou ne suis qu’un mouton éthéré chair à canon mal spéculée.

 

llby

 

17 février 2012

Abscons

Putain on frappe à la porte de mon caveau, pourquoi toi supplice béant, tu n’est même pas de mon sang, ni de ma chaire encore moins de mes boniments, arrête de me hanter ou la bête à nouveau réveillée, tu le sais tu es mon seul remord, de tous mes échecs mes erreurs, mon plus grand tort, muré comme un rat mort, je n’affronte plus ton regard même en peinture, envolée loin de ma pourriture, la vie pour toi sera belle aventure. Regard planté sur ce plafond défait, à compter les maux, attendre une fin à cet univers, pour repartir à zéro, vous extraire de mon enfer ordinaire, ne jamais croiser vos chemin, fuir toutes les mains et ne pas vous rajouter ces chagrins et qu’en sais-je encore .. peut-être pleurer, mais faudrait voir à ne plus rêver, fumer pour me tolérer, fumer, recracher, s’extirper de cette tête de taré, trafiquant d’espoir, inutile, de la cendre et des vers, c’est tout ce qu’il restera de moi, piss-off, et cette putain de mémoire, la balance penche sur mon cas désespéré, je suis coupable de tous cotés, traîner dehors sortir à nu, (ou faire le mort parce que je pue,) tue moi de toute ta haine, je m’étais presque retrouvé juste avant d’exploser à nouveau émietté par les vents éparpillé, bain de sangsues, léthargique mental, visage effacé, quand on a pas de raison de survivre, faut trouver une raison de crever, besoin d‘envies, besoin d‘amis, j‘aurais voulu mais j‘ai tout eu, j‘ai rien vécu parce que perdu, dénie d‘existence cherche délivrance, bore dom, (…) 

 

Y’as plus rien à sourire, plus rien à pleurer, plus rien à retenir.
Et dans ma vie c’est trop de combats menés à torts
Je cours je cours, mais j’ai perdu la raison de mon effort
Dans ma tête aucunes images d’un premier sourire
Vivre n’est que fatigue et rien à ajouter.

17 février 2012

dégel

J’en peux plus mais je tarde à poser genoux à terre, j’ai la vie crue avec ma gueule de tortionnaire, clarté d’obsidienne je me hais, je me hais et me complais, à attiser la haine et l’amour d’un geste balayé, des cris, des pleurs mais rien ne mine cette humeur, courir, vomir, m’avilir et à nouveau chaviré, quand est-il de toutes ces douleurs parsemés, de tous ces gens par mes soins déchirés, trépas de trop de pas, sans jamais bouger, jamais plier, éventré, broyé, je suis le cavalier sans cœur et je refuse le bonheur, alone, lonesome, pas d’actes héroïques, « parce que je suis un salaud, parce que je suis un raté »*, hell sweet hell, plaide coupable et prend du ferme

16 février 2012

SAEZ Tu y crois

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16 février 2012

Mes nuits sont plus tristes que vos jours

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16 février 2012

La vallée du con ...

Entre noir et obscur, j’ai perdu la tournure, plus rien ne bat la mesure, ne respire encore que cette luxure contre les scalpels et les sutures. Il n’y a de joie qui ne se noie, de chagrin qui ne s’étreint, de rire cynique aux larmes sarcastiques sans qu‘impassible ne retrouve stoïque, de souvenirs grinçants comme des lames au goût métal du sang dans la bouche, waiting imperious. Ses bras ont quittés ma peau, peut être en ai-je fais trop, je ne m’en suis pas tout de suite rendu compte, combien de matin ? Au milieu de toutes ces histoires que je me raconte, quand a-t-elle retiré ses mains, au milieu des effluves de marée basse ou de crasse accrochées comme des moules à leur débandant rocher épuisé de lutter contre les lames de fond, les bancs de cons, les ordures et les no man’s land, je connais si bien le chemin qu’elle ni voyait plus d’intérêt à me tenir la main, ou lassée c’est-elle enfuie éprise de nausée me laissant seul, par mes inutiles rages lapidé, comatant dans des parfums de gerbe émancipée, la muerte no me va mas, du moins elle ne me mord plus, je la sait lascive contre la peau d’un autre, au diable vauvert de la fange ou je me vautre et des amitiés si bien épurées que je ne suis que la dernière rature à subsister, by myself ne rien me pardonner, les mots même me fuient, plus de muse à lacérer de mes abjects coup de butoirs épileptiques, pontage épistolaire plus que pathétique, s.o.s, cris anti-héroïque, mais pas de délires oniriques sous les voûtes de la postérité désavouée, œdème lyrique, je vibre encore d’un poème magnifique d’une dame corneille grande reine du savoir pour un déchu déchet noyé dans son désespoir sans phare, ultime foutage de gueule du cafard qui comme par hasard se sent une nouvelle fois trop seul, comme un appel du fond du trou, les crocs bien acérés comme unique porte fermée, oyez, oyez brave homme objet de la vallée des avariés, bien trop à sec pour être pleuré, je ne suis pas à plaindre juste à enfermer, pourquoi pas à exiler sans gerbes ni couronnes, comme une cérémonie de fosse commune un après midi d’automne, que de balayeurs de feuilles mortes et le ballet insurgé de notre si belle époque pour unique cortège qui battrait la breloque, infidélité sauvage sur un air de joie, je m’égard sans sortir de moi, beaucoup trop de vide et pas assez de « non pas ça, surtout pas » et une nouvelle nuit qui se couche sur les scellés de ma bouche, ne reste plus qu’à mettre un point puisque c’est déjà demain, autre jour autre vie, décliner onaniste, je ne dépend de rien, ni de moi ni de demain, rien ne me retient pas même la faim ... je ne suis personne et personne ne me suit.
Puisqu’il est de mode d’être sombre et triste, je ne deviendrai alors qu’une ombre sur laquelle je pisse ..

16 février 2012

A tire d'aileC'est bien beau la vie d'ici mais ça

A tire d'aile


C'est bien beau la vie d'ici mais ça pue
Tous mes compagnons perdus
Et si c'est beau la vie d'ici,
Dis le moi donc de la part de mes compagnons,
Compagnons d'armes ou de déroute
Si tu m'entends, pardonne-moi
Pardonne-moi mais j'émets des doutes
Au sujet de la route au-delà

Refrain :
A tire d'aile, à vol d'oiseau
Sous l'étincelle étonne-moi
A tire d'aile, à vol de rat
A pas d'oiseau sur l'arc-en-ciel

Et si, parmi eux, le paradis c'était là
L'au-delà pas vu, pas pris
De l'au-delà du bas d'ici, c'est déjà ça
Déjà ça de plus que l'amnésie
Entends-tu ce qui vient dans le doute ?
Sur la route, il est grand temps
Il est grand temps que Dieu nous écoute
La déroute a le vin militant

Refrain (x2) :


Voix de Jean Gabin dans "Un singe en hiver" dialogues M.Audiard :

"Oui monsieur, les princes de la cuite, les seigneurs, ceux avec qui tu buvais le coup dans le temps et qu'ont toujours fait verre à part. Dis-toi bien que tes clients et toi ils vous laissent à vos putasseries, les seigneurs. Ils sont à cent milles verres de vous. Eux ils tutoient les anges !"

              Soan - à tire d'aile

14 février 2012

soir de retour

Au lieu de vivre je ne me souviens de rien, coincé ici larbin volontaire, lâcheté bien terre à terre, cicatrices me précipitent au fond du ravin, bouteilles vidées retournées pour happer l’ultime goutte de plaisir: déficience mémorielle, amnésie volontaire comme un crash plein tube sans ceinture, peur de rien sauf de rester là trop longtemps encore, par d’espérance et surtout pas de corps à corps, pas de compliments suis chien et je mords, ouais de nouveau dans le rétro et encore plus de mots prêts à l’assaut, merci ma muse faut dire qu’avec le pompe dans la bouche t’auras du mal à sortir sans prévenir, à trop tanner le cuir tu finis par t’endurcir, tant mieux tes agressions ne sont plus aux niveau de mes récessions verbales, mériter la condit ??? Pff sur je préfère rester à terre, d’ici au moins je peux pas te rater et on risque fortement de m’oublier, attitude et mutisme contrôlées, leurs réactions téléguidées pour un résultat lu et approuvé, mais qu’est-ce qu’il croyait que j’avais vraiment l’intention de me sortir de mon trou cocon de ma colère léthargique, fort de mon esquive de l’humain trop con pour se remettre en question, chiendent au milieu d’un champs de blé, compte en banque lyrical à découvert, braquage à cœur armé, vidé lessivé en tentatives d’achèvement ratées, dans toutes mes pages un naufrage, j’en attendais pas moins des louanges intestinales, des papillons ?? Plutôt des vers purificateurs venus nettoyer les restes d’un ange trop sur de lui finalement étouffé dans sa gerbe, pas de couronnes de fleurs ni de larmes théâtrales juste une greffe de cœur et c’est moi le donneur.

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